vendredi 17 octobre 2014

First steps



Il faut savoir que les américains distribuent très largement leurs cartes de visite portant leurs coordonnées professionnelles en vous disant que si vous passez par là et bien venez nous voir. Si au verso de cette carte ils écrivent leur adresse et téléphone personnels et vous invitent à venir chez eux, et bien là vous pouvez le croire, c’est sincère et leur sens de l’hospitalité va vous émerveiller. Allez-y sans hésiter. Moi j’ai fait des manières en petite française un peu méfiante. Du style « mais on ne va pas se pointer chez des gens qu’on ne connaît pas et sa femme comment elle est et blah blah blah… » Et puis j’ai eu un sursaut qui m’a fait surseoir à ma bêtise si je peux dire et j’ai décidé de foncer. Nous avons pris l’avion pour Washington DC au mois d’octobre. Voiture de location, trouver la résidence en banlieue chic de WDC et immédiatement un accueil fantastique tout de gentillesse et de simplicité avec C. la maîtresse de maison, les deux grands enfants et aussi le chien Nicky. Nous sommes restés avec eux, avons préparé Halloween avec eux, préparé dans la cuisine avec eux les fameux petits déjeuners américains, eu les clés de la maison pour pouvoir entrer et sortir même en leur absence, bref « make yourself at home », fais comme chez toi. En même temps nous avons un peu bourlingué : Shenandoah National Park (notre premier parc national avant une très très longue liste d’autres parcs) et les Blue Ridge Mountains, Yorktown et la côte en Virginie, Williamsburg. Coup de foudre pour les maisons américaines, les écureuils partout dans la ville dans les parcs de la verte capitale aux larges avenues, des rigolades en écoutant à la radio dans la voiture les publicités « spooky » pour Halloween (une date qui allait devenir quelques années après avec la disparition de D. une espèce de sale souvenir prémonitoire…), notre premier achat de bottes western, les biches le matin autour du chalet à Big Meadows dans le parc, la cheminée avec le feu tout prêt à être allumé façon Adirondacks. Nous avions l’impression d’être dans un film et nous retrouvions toutes les images que nous avions dans la tête mais là c’était la réalité.




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