dimanche 19 octobre 2014

WILLIAMSBURG, Virginia



Williamsburg, située dans l’état de Virginie, était la capitale coloniale du bastion le plus large, le plus riche et le plus peuplé de l’empire britannique. C’est ici que les idées de liberté et d’égalité, de gouvernement représentatif, de justice, ainsi que les droits et les responsabilités des individus dans la société ont été conçus, des décennies avant même que les Etats Unis n’existent. Aide non négligeable pour  une meilleure compréhension des principes républicains et démocratiques, exprimés avec éloquence par Thomas Jefferson dans la Déclaration d’Indépendance à travers “life, liberty, and the pursuit of happiness.”




Williamsburg joua un rôle important dans l’histoire coloniale de l’Amérique. De 1699 à 1780, la ville était la capitale de la colonie britannique de Virginie. Après Mai 1776, Williamsburg fut la capitale du Commonwealth de Virginie, récemment indépendant, et devint le centre politique, économique, social et culturel d’un vaste empire qui s’étendait de l’océan atlantique à la région des grands lacs. C’était une des sources essentielles pour une grande majorité des leaders de la lutte pour l’indépendance des colonies américaines de la Grande Bretagne. 






De 1699, date de sa fondation, à 1780, Williamsburg fut la plus ancienne, la plus importante et la plus vaste des colonies britanniques en Amérique du Nord. Le visiteur s'y promène aujourd'hui au cœur d'un environnement recréant la vie d'une implantation coloniale. Le Williamsburg que l'on visite aujourd'hui permet de découvrit 88 édifices rénovés, ainsi que d'autres, reconstruits à partir de documents d'époque. Dans ces bâtiments le visiteur découvrira des échoppes d'artisans, des maisons particulières transformées en musées, des jardins, des bâtiments public, parmi lesquels la Raleigh Tavern restaurée en 1932. Quelque 70 métiers sont présentés le long de la rue principale, par des artisans qui vivent sur le site, pratiquent leur spécialité ainsi qu'elle s'exerçait au 18e siècle et initient même le public à leur artisanat : forgeron, imprimeur, tailleur, charpentier, maçon, jardinier, orfèvre, perruquier, chocolatier, brasseur, cordonnier, menuisier… Le plus grand musée vivant des Etats-Unis sur le continent américain au 18e siècle.











vendredi 17 octobre 2014

Washington DC and the White House




Les musées du Smithsonian

    


First steps



Il faut savoir que les américains distribuent très largement leurs cartes de visite portant leurs coordonnées professionnelles en vous disant que si vous passez par là et bien venez nous voir. Si au verso de cette carte ils écrivent leur adresse et téléphone personnels et vous invitent à venir chez eux, et bien là vous pouvez le croire, c’est sincère et leur sens de l’hospitalité va vous émerveiller. Allez-y sans hésiter. Moi j’ai fait des manières en petite française un peu méfiante. Du style « mais on ne va pas se pointer chez des gens qu’on ne connaît pas et sa femme comment elle est et blah blah blah… » Et puis j’ai eu un sursaut qui m’a fait surseoir à ma bêtise si je peux dire et j’ai décidé de foncer. Nous avons pris l’avion pour Washington DC au mois d’octobre. Voiture de location, trouver la résidence en banlieue chic de WDC et immédiatement un accueil fantastique tout de gentillesse et de simplicité avec C. la maîtresse de maison, les deux grands enfants et aussi le chien Nicky. Nous sommes restés avec eux, avons préparé Halloween avec eux, préparé dans la cuisine avec eux les fameux petits déjeuners américains, eu les clés de la maison pour pouvoir entrer et sortir même en leur absence, bref « make yourself at home », fais comme chez toi. En même temps nous avons un peu bourlingué : Shenandoah National Park (notre premier parc national avant une très très longue liste d’autres parcs) et les Blue Ridge Mountains, Yorktown et la côte en Virginie, Williamsburg. Coup de foudre pour les maisons américaines, les écureuils partout dans la ville dans les parcs de la verte capitale aux larges avenues, des rigolades en écoutant à la radio dans la voiture les publicités « spooky » pour Halloween (une date qui allait devenir quelques années après avec la disparition de D. une espèce de sale souvenir prémonitoire…), notre premier achat de bottes western, les biches le matin autour du chalet à Big Meadows dans le parc, la cheminée avec le feu tout prêt à être allumé façon Adirondacks. Nous avions l’impression d’être dans un film et nous retrouvions toutes les images que nous avions dans la tête mais là c’était la réalité.




juillet 1989 L'Amérique à Paris : United Police



En 1989 nous habitons Paris D. et moi. Jeune couple, nous ne roulions qu’en moto et D. en était même un professionnel puisqu’il était motard de la Police Nationale, basé à Chanoinesse, derrière Notre Dame (les initiés connaissent). Cette année là se sont tenues les festivités du Bicentenaire de la Révolution Française et en parallèle le « Sommet de l’Arche », une réunion de chefs d’états à La Défense. D. a demandé à faire partie de l’escorte motocycliste du président américain de l’époque Busch (père). Pendant quelques jours il a vu travailler le staff américain du Secret Service, la protection rapprochée du président. Et comme il baragouinait un peu d’anglais  il a facilement sympathisé avec les policiers américains. A l’issue nous avons même été invités à une réception « casual » de l’ambassade des Etats Unis, je crois me souvenir que c’était au Royal Monceau. C’est là que B. nous a invités à venir le voir dans sa famille à Washington (il travaillait à l’époque à la White House).